Anne Marceau

Qui suis-je ?

« Une vie sans but est une vie sans joie.Ayez tous un but, mais n’oubliez pas que de la qualité de votre but dépendra la qualité de votre vie.
Que votre but soit élevé et vaste, généreux et désintéressé.
Ainsi votre vie deviendra précieuse pour vous-même et pour les autres. »
Mira Alfassa, la Mère

Ma sensibilité

Une quête de clarté et de voix de l’âme

Je suis née en Bourgogne, à Mercurey, pays de vignes et de partages joyeux, avec une sensibilité très aiguë.
Le vivant, la nature, la vie et l’interrogation sur le sens du monde ont toujours été ma pâte à modeler, la substance de mes échecs comme de mes succès, la pierre de touche du degré de ma sincérité avec moi-même.

J’ai toujours perçu l’être multiple que nous sommes, et les voix des parties divergentes qui nous animent.

Une cacophonie qui appelait l’harmonie.

Ma quête de clarté, de la voix de l’âme, des gradations subtiles du monde ont commencé par l’écoute des non-dits trop bruyants autour de moi, de perceptions de mondes moins tangibles, de la nature et de son équilibre et la transcription de la compréhension de mon environnement par l’art, le dessin, le piano, l’écriture.

La musique m’a appris la discipline, la concentration , à raffiner le son, l’art du verbe et de la pensée maîtrisés, et le goût du beau.

Le dessin et le modelage m’ont appris le sens du toucher et de la sensualité, le sens de la joie dans la couleur, le sens de l’altérité.

Le défi par le sport m’a fait sortir des limites, à affûté le sens de la persévérance , de la volonté et braver la peur. Il m’a montré aussi la nécessité d’avoir conscience de protéger son territoire.

J’ai découvert très jeune que la musicalité du monde était fondée sur une harmonique juste, et que la relation au monde s’appuyait sur des ponts harmoniques.

Le goût de la liberté et une non reconnaissance dans le modèle éducatif, m’ont permis d’explorer différentes visions tant philosophiques, spirituelles, que politiques et dans le domaine de la santé , m’ouvrant à une conscience élargie de mon environnement.

J’ai été jeune chef d’entreprise à 23 ans, dans un milieu d’hommes, brisant dans mes schémas la barrière qui était déjà très poreuse, du rôle et des fonctions rivées et allouées à la femme ou à l’homme.

La quête du dépassement de soi et le goût de l’ailleurs m’ont fait partir 10 mois en voyage en Australie, en solo et sac à dos.

On avait clôturé notre entreprise.

J’expérimentais le sens de la solitude et de la nécessité de l’autre pour construire et avancer.

Je découvrais la permaculture et la notion de l’entraide.

Je découvrais que lorsque j’avais épuisé toute solution, lorsque tout semblait perdu, des horizons verts d’espoir et de nouveautés s’offraient plus vastes à moi.

La terre rouge d’Australie, du Temps du rêve, un sentier spirituel bien ancré dans la terre.

Après tout

Grandir est un acte de foi, avec et par soi, avec et par le divin, avec et par les autres.

Le fils de trame de ma vie était tissé sur une quête d’amour qui se cherchait à travers chaque acte, chaque création, chaque pensée, chaque relation.
Le coeur humain restait cependant encore une énigme.

La médecine Holistique

Un nouveau chemin

Je comprenais déjà mieux l’architecture des interactions entre la nature et l’homme en m’engageant dans la compréhension d’une vision holistique de la médecine, poursuivant des études en aromathérapie, et en sophrologie.
Plus tard je développais mes capacités de lecture intuitive , du champ énergétique et approfondissais mes méthodes d’utilisation des ressorts psychologiques.

Je suis devenue hôtesse de l’air, continuant d’arpenter ce monde si riche en propositions d’émerveillement et de découvertes, offrant en parallèle des séances de soins de guérison et de possibilités d’intégration des différents espaces intérieurs, autour du centre de l’âme.

La découverte des écrits de Sri Aurobindo et Mira Alfassa (Mère) m’ouvraient alors sur une autre dimension de l’être et c’est celle-ci aujourd’hui qui trace le sens de ma vie.

J’ai accosté plusieurs rivages, plusieurs pays, j’ai croisé plusieurs regards, plusieurs visages, bien des interrogations, des incompréhensions, j’ai entendu plus d’une fois dans le silence de nos incapacités à communiquer la même langue, le secret de la communication universelle.

J’ai frémi au bord du précipice de mon intrépidité immature, j’ai appris à m’encorder à plus de raison, je me suis sentie mal sur certaines terres qui révélaient mes propres aspects mal sentis, j’ai aimé le désert dans sa sécheresse, l’humidité et le gras de la végétation luxuriante, et j’ai posé mon coeur vrai dans la ville de Pondicherry où les tréfonds de mon âme ont fusionner l’identité de l’être avec les racines de la terre et du ciel, dans l’horizontalité de la vie.

Grandir dans la foi

Découverte du Divin

J’ai découvert ce que signifie vivre en et par le divin, une évidence qui se conjugue dorénavant à chaque instant, dans le plus menu de mon quotidien.
Des espaces en moi , élargis à une conscience supérieure, baignés de la substance du divin et de la Grâce.
Ce retournement de conscience aujourd’hui est le socle de ce qui me permet d’avancer en paix avec moi-même , à mon rythme et de grandir en relation avec le Divin et les autres.
Il n’y a pas plus simple que de s’abandonner à la divinité en soi, et pourtant le chemin est compliqué.
Il le sera aussi longtemps que l’on n’aura pas intégralement consenti à consacrer son coeur, sa vie à l’amour, et mis de la clarté dans la compréhension de la connaissance de soi.
Grandir est un acte de foi, avec et par soi, avec et par le divin, avec et par les autres.
Le lent polissage des éveils de conscience que l’on vit nécessite de cheminer au coeur de la vie quotidienne, afin d’appréhender l’intégralité des parties de l’être et de sa relation à la vie , au monde.
Devenir est ce qui nous attend.