Les phénomènes extraordinaires ont toujours jalonnés l’histoire de l’humanité.
Les religions primitives, ignorantes des mécanismes derrière ces phénomènes ont entretenu la superstition et le sentiment de dépendance vis à vis d’êtres surnaturels.
L’asservissement, la dépendance, maîtres mots de l’histoire de l’évolution lente de la conscience humaine.
L’homme porte au dessus de la tête un chapeau pare-feu , afin de se protéger de l’influence de ce qui est plus grand et puissant .
Il oublie que ce qu’il pressent et perçoit plus grand est juste sa propre puissance , sa propre souveraineté.
Nous sommes toutes, tous et chacun un chenal pour l’infinie coulée de connaissance , de vérité et de félicité.
Tout est accessible mais l’homme l’a oublié, piégé dans la croyance entretenue d’être une éternelle victime crucifiée dans le jeu cosmique.
Chaque besoin, chaque élan, chaque aspiration, chaque éclair de pensée sont en l’homme, non pour harponner la déférence et la considération d’êtres plus évolués, ou surnaturels, mais pour l’aider à révéler ses propres moyens d’y répondre.
Il existe en nous un réservoir infini de possibles qui existent déjà par delà notre petite humanité défigurée et recroquevillée , autour de nous, scellé dans chaque phénomène, et dans le vaste océan des mondes subtils constitutifs de la manifestation.
Devenir vaste en soi est une des peurs ontologiques les plus ferrée dans nos conditionnements.
Devenir libre,
Devenir conscient de sa responsabilité à agir , penser, aimer avec justesse, nécessite de développer le courage du cœur, et la volonté du visionnaire qui connaît la trajectoire.