Petrified Forest

Lunaire

Avant de parvenir au Park, nous traversons des km de paysages semi-désertiques.

Un village fantomatique, de pauvres hères, et de grands panneaux faisant la promotion de l’art Navajo.

Une atmosphère à la David Lynch, un malaise presque,

des contrées écrasées par le soleil, ou l’ennui , des scènes de vie sans fard rappelant l’ultra réalisme intimiste du peintre américain Hopper.

Et plus loin, rien, et au milieu du rien, parfois, des ranchs et son pickup emblématique.

Et au milieu de rien, plus loin, un croisement visuel entre l’imperfection de villages qui semblent improvisés, et la peinture lunaire des paysages de Petrified Forest.

Ce soir, nous arrivons au Canyon de Chelly .

Le ciel se fait encre, un orage ouvre une brèche sur l’horizon…