Vous rappelez-vous de ce film? Une journée qui se répète inlassablement jusqu’à ce qu’il y ait intégration de l’expérience proposée : en l’occurrence, casser le cycle des répétitions en se posant et agissant autrement.
La vie , c’est un peu ça, un jour sans fin qui se renouvelle inlassablement, recyclant son matériel jusqu’à ce qu’il y ait intégration des expériences proposées ( je vous renvoie à une lecture symbolique des 12 travaux d’Hercule aussi)
On lit beaucoup un peu partout, que les énergies bougent et nous bousculent depuis spécialement la date du..ou peut-être celle qui s’alignera sur les premiers chiffres premiers..ou peut-être derniers ..enfin ..ceux qui suivent ceux que l’on croyait derniers
, que la lune du jour est spéciale, que tout est spécial au final, et que le nouveau monde est pour l’année , celle en cours, chaque année
… et peut-être même que toi ou moi sommes spéciaux et que les autres devraient le voir et le savoir, et que le monde devrait en profiter.


Eschatologiquement sans fin..

Et c’est peut-être bien ainsi..lâcher l’idée qu’il y ait une finalité ou un but comme on l’entend intellectuellement et ainsi, permettre au petit cerveau humain de s’alléger de la possibilité de se représenter ce qu’il ne peut concevoir.
Je m’amuse souvent à un jeu, plus réel que je ne peux l’imaginer : celui de m’installer dans la posture où je ne sais rien, où j’admets ne rien savoir, et je laisse vivre en moi la conscience dans cet abandon.. un abandon total , sans retenue , sans même la croyance secrète que je suis soutenue ..et je mets à rire , une joie sincère et légère, une joie sereine lumineuse , pleine et égale dans tout mon être qui ne laisse de place pour rien d’autre que la Présence qui se goûte, et qui ne cherchera rien d’autre que ce qu’elle est déjà entièrement.
Alors oui, l’humanité et la nature vibrent au gré de cycles, alors oui, nous sommes agis et nous agissons sur les forces visibles et moins visibles et tout cela s’orchestre intelligemment sur une trame où chacun vibre sa note ou du moins se laisse chercher par son harmonique la plus juste…
La question serait alors: où nous plaçons-nous pour ne pas nous laisser prendre par une trame ( fictive ou bien palpable..) qui aurait tendance à se figer par un mouvement collectif impulsé par ses croyances, par atavisme, par habitude, par ignorance?
Une trame bruisse de sa collectivité , mais elle peut déjà par chacun, dans la profondeur de chacun, et plus dans le jeu de la surface collective, retrouver un centre, le centre de chacun qui étonnamment ne s’extrait pas du monde mais ne s’y perd pas , un centre qui se reconnaît en chacun et en le monde, ..un centre qui ramène à plus de lucidité, un centre qui ne se laisse plus embarquer par chaque phénomène..
2022 est spécial, ..2023 le sera aussi, et le moment où je vous écris aussi
